Communiqué de presse du 14/4/2016
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La loi paysage, confirmée en 2014 par la loi ALURQuel est la première orientation du plan d’urbanisme d’une commune ? Son site, son paysage ! La Loi paysage de 1993, puis la Convention européenne du paysage du 20 octobre 2000, le confirment. Le paysage, grand oublié du PADD de ParisLe PADD actuel semble y faire illusion, mais les mots « hauteur », « plafond des hauteurs », y sont bannis. Il a été voté le 27 janvier 2003 et, lors du débat, Jean-Pierre Caffet avait eu ces mots : « Il y a quelques jours, nous étions taxés d’avoir en réserve des projets de tours considérables sur l’ensemble de Paris, alors qu’ils ne s’agissait en réalité que de propositions d’un concepteur pour une consultation très ponctuelle sur une porte de Paris. Les Verts manœuvrés par DelanoëAinsi les Verts, qui étaient opposés aux tours, croyaient avoir gagné. Las, Delanoë savait bien que l’absence d’orientation sur les hauteurs allait l’aider à parvenir à ses fins. Et, au lendemain de sa réélection avec la majorité absolue, en juin 2008, il lance « un processus de réflexions sur les immeubles de 50 m de hauteur pour le logement et les IGH (les tours) pour les bureaux » ! Autrement dit, une orientation est définie après coup… Le PADD n’est plus conforme au code de l’urbanismeAujourd’hui, le PADD de Paris ne pourrait plus être voté en l’état. Mais, le PLU de 2006 a reconduit le Plan des plafonds de hauteurs et le Plan des fuseaux de protection du site de la Ville de Paris, tels qu’ils avaient été établis en 1975. Une limitation a toujours un sens par rapport à quelque chose à protéger. Ce sens, on le trouve, en 1975, dans la sauvegarde des « points de vue », « perspectives », « échappées »… Signez la pétition Hidalgo, tu nous emmures |